Les Chevaux d'Eden
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Les Chevaux d'Eden
Nom du site : Les Chevaux d'Eden
Adresse : http://chevaleden.1fr1.net/
Type de Rpg : Original (chevaux)
Bouton : ou ou
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Contexte :
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Contexte :
Chapitre I
Eden… Une terre vierge de toute activité humaine… Quelle meilleure terre pourrait accueillir en toute quiétude un troupeau de chevaux sauvage ? Quoiqu’il en soit, c’est cette terre que choisi un grand troupeau pour s’établir. Un troupeau gigantesque composé d’une trentaine de chevaux alezans, bais et noirs. Il n’y avait que trois mâles dans ce troupeau. Un troupeau de chevaux libres… Car il ne possédait à l’origine pas d’étalon dominant. Et c’est bien de là que vint le problème… Car un jour, une dispute anodine éclata. Un grand mâle noir exigea d’être le mâle dominant, mais les autres ne l’entendirent pas de la même oreille.
« Et en quel honneur ? » Répliqua un alezan.
« C’est évident, dit le noir, je suis le plus distingué ! »
« Distingué ? » Fit un bai, surpris.
« Tu parles, répondit l’alezan, regarde ta robe, on ne voit même pas la différence entre les autres. On pourrait très bien confondre ta croupe et ta tête !! »
« Et toi ? Tu te crois meilleur ? Lança le noir en couchant les oreilles.
« Pardon, mais oui… Nous autres, alezans, avons hérité notre robe du soleil lui-même… Quoi de mieux pour un chef… »
« Un chef ? Ho pardon, je t’avais pris pour une pouliche ! » Ricana le noir.
Et la dessus, la dispute se transforma en combat. L’alezan et le noir se jetèrent l’un sur l’autre en poussant des cris stridents. Le bai tenta bien de les séparer, mais prit des coups venant des deux autres chevaux. Lorsque finalement le combat cessa sur un combat nul, le noir prit une décision.
« Vous vous en mordrez les sabots, quand vous aurez besoin d’un vrai étalon ! »
Et sur ces mots il rassembla ses juments et ses poulains, tous noirs.
« Puisque tu le prends comme ça ! »
L’alezan rassembla ses juments alezanes et quitta le troupeau à son tour.
Il ne resta plus que le bai, restant à sa place.
« … Je dois être le seul suffisamment intelligent pour être le chef. » Déclara t-il.
Et plus jamais on ne revit ces chevaux ensembles, chacun s’étant approprié un territoire.
Le temps passa et aucun des nouveaux héritiers ne crut nécessaire de rassembler l’ancien troupeau, mais a quoi bon ? Puisque les trois étaient stables et vivaient en harmonie. Un peu de leur côté, mais en harmonie tout de même. Il arrivait chez les alezans qu’un bai viennent à naître. A son sevrage, on le chassait de la harde et l’envoyait dans la harde des bais. Et parfois, chez les bais, on envoyait un poulain alezan vivre chez les alezans. Il arrivait parfois aussi qu’un poulain noir vienne à naître. Lui aussi était envoyé ailleurs.
Ainsi, les alezans s’entendaient mal avec les autres hardes, et étaient en froid total avec le noir. Les bais, s’entendaient généralement bien avec les noirs, même si leur vanité faisait naître quelques querelles.
Et un jour, un nouveau troupeau arriva. Ce troupeau n’était pas ordinaire, car les chevaux n’avaient pas une robe ordinaire… Ils étaient pies et tâché. Ils arboraient sur une robe immaculée des plaques ou des tâches alezanes, bais et noires. Chacun des dominants voulu prendre avec lui les chevaux de même robe qu’eux, mais ces chevaux bicolores refusèrent catégoriquement de se séparer. Ils s’octroyèrent donc un territoire, dans l’incompréhension générale. Avec le temps, les bicolores étaient ceux qui s’entendaient le mieux avec l’ensemble des hardes, bien que les noirs se mirent à critiquer leur couleur blanche. Mais ces derniers n’en tinrent pas compte.
En bref, après une vieille querelle et l’arrivée d’un nouveau troupeau tout alla bien. Jusqu’à ce que l’histoire des chevaux d’Eden bascule…
Des années plus tard, on entendit une rumeur : un étalon blanc venait d’arriver en Eden. Au début, on pensa qu’il rejoindrait les bicolores, mais il n’en fut rien. En réalité, il n’était même pas un cheval simplement blanc, mais un cheval crème. Jusqu’alors cela ne fit pas la différence…
Et puis l’Albinos –car tel était son nom-, attaqua toutes les hardes, les unes après les autres et vola les plus belles juments et pouliche. Ce cheval était plus grand que tous les autres, plus fort, plus rapide… Personne ne put l’arrêter et les Hardes furent dépouillées de leurs juments. L’Albinos partit et ne revint pas. Les quatre Hardes se réunirent au haut promontoire dans la montagne et prirent le partit de discuter de ce problème inquiétant. Tous les guerriers se réunirent sous une même bannière pour partir à la recherche de l’Albinos. Ils trouvèrent bel et bien le troupeau, mais pas l’étalon. Ils en profitèrent, mais quand ils s’approchèrent… Horreur ! Aux flancs de leur jument, des poulains… De robes on ne peut plus différentes !
Des dorés parfaits, des isabelles, des gris, des rouans, des souris, des gris, des blancs…
Chaque étalon reprit ses juments, mais refusèrent catégoriquement de garder les poulains honnis. Les gris étaient la honte des noirs, les alezans jalousèrent les palominos et les bais ne considérèrent pas les isabelles comme étant des leurs. Ils mirent en fuite les poulains… Et les chassèrent. Il resta le dominant des bicolores.
« Qu’est-ce que tu attends ? » Fit le noir
« Je ne peux pas les chasser. »
« Et pourquoi ? » Fit l’alezan.
« Même si leur robe à changée, ils restent pour moitié des nôtres, ils ont toujours une partie blanche. »
Les autres ne comprirent sans doute qu’à moitié… Quoiqu’il en soit, les juments les avaient trahit pour l’Albinos et elles ne furent plus jamais traitées de la même façon qu’avant. Les Hardes repartirent sur leurs terres.
Quand l’Albinos revint, il ne trouva plus son troupeau. Il chercha un temps ses rejetons, mais ils avaient fuit trop loin. Et on n’entendit plus parler de lui. Des rumeurs disaient qu’on voyait un cheval crème sur le haut promontoire pour dominer toute la région de ses yeux bleus, mais personne ne le rencontra de nouveau.
Les chevaux rejetés, les chevaux de couleurs, les colorés purent se regrouper, mais avaient du mal à survivre. Des années après, guère plus nombreux et toujours rejeté, le troupeau commença à disparaître, petit à petit… Jusqu’à ce que vienne un cheval presque noir aux crins blancs. Bien sûr, aucune des quatre Hardes ne voulu de lui… Et il fut accusé d’être un descendent de l’Albinos. Ce qui était faux, car Baobab venait de loin. Mais on le rejeta avant qu’il ne puisse s’expliquer et il du vivre seul. Jusqu’à ce qu’il ne trouve des chevaux de toutes les couleurs éparpillés ici et là. Ils leur racontèrent leur histoire malheureuse et Baobab voulu les aider. Il leur parla du monde dans lequel il avait vécut : avec des chevaux de toutes les couleurs, des chevaux domestiques, qui travaillaient pour les humains… Ils avaient échappés à ces humains, pour devenir libre. Les colorés virent en lui un chef ; car il ne manquait pas de courage. C’est ainsi que Baobab devint le dominant des Colorés et le groupe commença à se ressouder. Il les emmena vivre derrière la montagne, sur une péninsule, pour avoir la paix…
Et maintenant… D’où viendriez-vous ? Quel combat mènerez-vous ? Lutterez vous pour la beauté, la noblesse, la supériorité ? Ou tenterez-vous de sauver les chevaux honnis ? Secrètement, les colorés espèrent revoir leur père un jour… A ce jour, tous les poulains issus de l’Albinos se sont retrouvés dans la harde des colorés.
« Et en quel honneur ? » Répliqua un alezan.
« C’est évident, dit le noir, je suis le plus distingué ! »
« Distingué ? » Fit un bai, surpris.
« Tu parles, répondit l’alezan, regarde ta robe, on ne voit même pas la différence entre les autres. On pourrait très bien confondre ta croupe et ta tête !! »
« Et toi ? Tu te crois meilleur ? Lança le noir en couchant les oreilles.
« Pardon, mais oui… Nous autres, alezans, avons hérité notre robe du soleil lui-même… Quoi de mieux pour un chef… »
« Un chef ? Ho pardon, je t’avais pris pour une pouliche ! » Ricana le noir.
Et la dessus, la dispute se transforma en combat. L’alezan et le noir se jetèrent l’un sur l’autre en poussant des cris stridents. Le bai tenta bien de les séparer, mais prit des coups venant des deux autres chevaux. Lorsque finalement le combat cessa sur un combat nul, le noir prit une décision.
« Vous vous en mordrez les sabots, quand vous aurez besoin d’un vrai étalon ! »
Et sur ces mots il rassembla ses juments et ses poulains, tous noirs.
« Puisque tu le prends comme ça ! »
L’alezan rassembla ses juments alezanes et quitta le troupeau à son tour.
Il ne resta plus que le bai, restant à sa place.
« … Je dois être le seul suffisamment intelligent pour être le chef. » Déclara t-il.
Et plus jamais on ne revit ces chevaux ensembles, chacun s’étant approprié un territoire.
Le temps passa et aucun des nouveaux héritiers ne crut nécessaire de rassembler l’ancien troupeau, mais a quoi bon ? Puisque les trois étaient stables et vivaient en harmonie. Un peu de leur côté, mais en harmonie tout de même. Il arrivait chez les alezans qu’un bai viennent à naître. A son sevrage, on le chassait de la harde et l’envoyait dans la harde des bais. Et parfois, chez les bais, on envoyait un poulain alezan vivre chez les alezans. Il arrivait parfois aussi qu’un poulain noir vienne à naître. Lui aussi était envoyé ailleurs.
Ainsi, les alezans s’entendaient mal avec les autres hardes, et étaient en froid total avec le noir. Les bais, s’entendaient généralement bien avec les noirs, même si leur vanité faisait naître quelques querelles.
Et un jour, un nouveau troupeau arriva. Ce troupeau n’était pas ordinaire, car les chevaux n’avaient pas une robe ordinaire… Ils étaient pies et tâché. Ils arboraient sur une robe immaculée des plaques ou des tâches alezanes, bais et noires. Chacun des dominants voulu prendre avec lui les chevaux de même robe qu’eux, mais ces chevaux bicolores refusèrent catégoriquement de se séparer. Ils s’octroyèrent donc un territoire, dans l’incompréhension générale. Avec le temps, les bicolores étaient ceux qui s’entendaient le mieux avec l’ensemble des hardes, bien que les noirs se mirent à critiquer leur couleur blanche. Mais ces derniers n’en tinrent pas compte.
En bref, après une vieille querelle et l’arrivée d’un nouveau troupeau tout alla bien. Jusqu’à ce que l’histoire des chevaux d’Eden bascule…
Des années plus tard, on entendit une rumeur : un étalon blanc venait d’arriver en Eden. Au début, on pensa qu’il rejoindrait les bicolores, mais il n’en fut rien. En réalité, il n’était même pas un cheval simplement blanc, mais un cheval crème. Jusqu’alors cela ne fit pas la différence…
Et puis l’Albinos –car tel était son nom-, attaqua toutes les hardes, les unes après les autres et vola les plus belles juments et pouliche. Ce cheval était plus grand que tous les autres, plus fort, plus rapide… Personne ne put l’arrêter et les Hardes furent dépouillées de leurs juments. L’Albinos partit et ne revint pas. Les quatre Hardes se réunirent au haut promontoire dans la montagne et prirent le partit de discuter de ce problème inquiétant. Tous les guerriers se réunirent sous une même bannière pour partir à la recherche de l’Albinos. Ils trouvèrent bel et bien le troupeau, mais pas l’étalon. Ils en profitèrent, mais quand ils s’approchèrent… Horreur ! Aux flancs de leur jument, des poulains… De robes on ne peut plus différentes !
Des dorés parfaits, des isabelles, des gris, des rouans, des souris, des gris, des blancs…
Chaque étalon reprit ses juments, mais refusèrent catégoriquement de garder les poulains honnis. Les gris étaient la honte des noirs, les alezans jalousèrent les palominos et les bais ne considérèrent pas les isabelles comme étant des leurs. Ils mirent en fuite les poulains… Et les chassèrent. Il resta le dominant des bicolores.
« Qu’est-ce que tu attends ? » Fit le noir
« Je ne peux pas les chasser. »
« Et pourquoi ? » Fit l’alezan.
« Même si leur robe à changée, ils restent pour moitié des nôtres, ils ont toujours une partie blanche. »
Les autres ne comprirent sans doute qu’à moitié… Quoiqu’il en soit, les juments les avaient trahit pour l’Albinos et elles ne furent plus jamais traitées de la même façon qu’avant. Les Hardes repartirent sur leurs terres.
Quand l’Albinos revint, il ne trouva plus son troupeau. Il chercha un temps ses rejetons, mais ils avaient fuit trop loin. Et on n’entendit plus parler de lui. Des rumeurs disaient qu’on voyait un cheval crème sur le haut promontoire pour dominer toute la région de ses yeux bleus, mais personne ne le rencontra de nouveau.
Les chevaux rejetés, les chevaux de couleurs, les colorés purent se regrouper, mais avaient du mal à survivre. Des années après, guère plus nombreux et toujours rejeté, le troupeau commença à disparaître, petit à petit… Jusqu’à ce que vienne un cheval presque noir aux crins blancs. Bien sûr, aucune des quatre Hardes ne voulu de lui… Et il fut accusé d’être un descendent de l’Albinos. Ce qui était faux, car Baobab venait de loin. Mais on le rejeta avant qu’il ne puisse s’expliquer et il du vivre seul. Jusqu’à ce qu’il ne trouve des chevaux de toutes les couleurs éparpillés ici et là. Ils leur racontèrent leur histoire malheureuse et Baobab voulu les aider. Il leur parla du monde dans lequel il avait vécut : avec des chevaux de toutes les couleurs, des chevaux domestiques, qui travaillaient pour les humains… Ils avaient échappés à ces humains, pour devenir libre. Les colorés virent en lui un chef ; car il ne manquait pas de courage. C’est ainsi que Baobab devint le dominant des Colorés et le groupe commença à se ressouder. Il les emmena vivre derrière la montagne, sur une péninsule, pour avoir la paix…
Et maintenant… D’où viendriez-vous ? Quel combat mènerez-vous ? Lutterez vous pour la beauté, la noblesse, la supériorité ? Ou tenterez-vous de sauver les chevaux honnis ? Secrètement, les colorés espèrent revoir leur père un jour… A ce jour, tous les poulains issus de l’Albinos se sont retrouvés dans la harde des colorés.
(c) L-san & Loopina
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Re: Les Chevaux d'Eden
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Tija- Administratrice
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